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LE 400e DE 2002

Chers Cousines, Chers cousins,

 

Il n’y a rien de plus beau que d’appartenir à une grande famille, pleine d’histoire et de traditions.

 

Quand on a pas d’histoire, on court après ses origines, et quand on en a une, l’on ne se rend plus compte de la valeur de ce patrimoine.

 

C’est la raison pour laquelle, à l’occasion du 400e anniversaire de l’Escalade, et pratiquement du 200e du dîner de l’Escalade Lenoir, nous avons souhaité marquer notre rencontre du 14 décembre 2002 d’un certain nombre de témoignages écrits et sonores placés sous  le signe de la valeur de nos traditions.

 

Nous avons réédité et mis à jour l’arbre généalogique des descendants de David LENOIR (1819-1905), et nous mettrons ensuite en place une banque de données pour tenir à jour ces informations familiales.

 

Nous avons également créé un « rouleau familial » retraçant parallèlement la chronologie de la famille et les dates importantes de l’histoire de Genève.

 

De plus, nous avons même retrouvé la voix de notre ancêtre Jean-David LENOIR, enregistrée fin 1899 ou début 1900 commentant une visite qu’il a rendue à Alfred Dreyfus, le fameux capitaine  de l’ « affaire », victime d’une machination antisémite, et qui est venu se réfugier à Cologny, après sa réhabilitation du 19 septembre 1899.

 

Jean-David LENOIR récite ensuite quelques versets du psaume 23 en hébreu pour terminer par chanter des extraits de la Complainte, de Cé qu’é l’aino  et de Genevois, ye pre Santa 

 

Pour terminer, je souhaiterais citer ci-contre un texte d’Eugène Lenoir, neveu de Jean-David,  écrit pour le dîner d’Escalade 1918 vantant les mérites et les chances d’avoir une histoire.

Pour le comité d’organisation : Thierry LENOIR , 14 décembre 2002

« Serre les rangs, unis tes enfants ô famille

Tout chancelle dehors, le monde est hostile,

Tu gardes une foi, tu as des souvenirs,

Tiens les biens !, mes amis c’est une belle chose

D’avoir un grand passé, il fonde l’avenir,

Sur l’âme des aïeux, la nôtre se repose.

 

Genève a tant souffert pour rester fière et libre

Par Hugues, par Fabri, Canal et Berthelier,

C’est le même combat que toujours elle livre

Contre l’asservisseur, ou prêtre ou séculier

Debout les citoyens, la lutte continue,

Car nous voulons rester les maîtres de nos rues.

 

Et dans le temps présent, la fête d’Escalade

Unit d’un même esprit les vivants et les morts,

Elle nous dit ce qu’est la foi en un dieu fort,

Nous, si disséminés, elle nous embrigade.

Honneur aux anciens qui nous l’avaient léguée,

A leurs fils d’aujourd’hui qui nous l’ont conservée »

 

Eugène LENOIR, 12 décembre 1918

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